Le droit du contentieux administratif camerounais a consacré deux procédures d'urgence accessoires : le sursis à exécution et le référé administratif. Pour qu'elles soient efficaces, ces mesures doivent être prononcées rapidement par le juge.
La notion d'« urgence » est bien connue en droit français. Dans son sens général, l'urgence est le caractère d'un état de fait susceptible d'entraîner, s'il n'y est porté remède à bref délai, un préjudice irréparable, sans cependant qu'il y ait toujours nécessairement péril imminent.